Abd-ru-shin
"Mutig voran, Gott wohlgetan!"
"Courageusement de l'avant, comme il plaît à Dieu!"
La (seconde) vie terrestre de Abd-ru-shin
Abd-ru-shin lui-même, dans l'exposé "Le combat" {I-15}, déclare ceci:
"La parole doit être examinée, pas la personne! Que l'on cherche toujours à mettre en lumière d'abord la personne et examine ensuite si l'on peut écouter ses paroles est une habitude des êtres humains d'intellect. Ceux-ci, dans l'étroite limitation de leur capacité de compréhension, ont besoin d'un tel appui extérieur, parce qu'ils doivent se cramponner aux apparences pour ne pas aboutir à la confusion."
Et plus loin:
"En outre, tout être humain intérieurement libre appréciera toujours une chose ou un enseignement en fonction de ce qu'il apporte et non pas en fonction de qui l'apporte. Le dernier est un témoignage de pauvreté, de la part de l'examinateur, tel qu'il ne peut être plus grand. De l'or c'est de l'or, qu'un prince l'ait dans la main ou un mendiant."
Cependant, je pense qu'il est préférable de donner des repères historiques et chronologiques solides, ainsi que quelques informations, afin de développer une authentique image de ce qu'a été la vie de Abd-ru-shin sur Terre, afin également d'éviter les fausses imaginations, les rumeurs et autres représentations erronées, qui jaillissent des cerveaux enfiévrés de ceux qui sont incapables d'objectivité et qui, de façon tout à fait irréfléchie ou sciemment malveillante, répandent des demi-vérités, de grossières erreurs ou des mensonges éhontés.
- Et, bien mieux que n'importe quel autre être humain sur cette planète, je peux, moi, témoigner de la vivante personne, de la personnalité hors du commun, qu'il fut véritablement, puisque je l'ai moi-même connu, dans ma dernière incarnation terrestre, que je fus d'ailleurs très proche de lui, comme aucun autre homme, et qu'il fut pour moi non seulement un mentor, mais le plus paternel des amis. Cette expérience m'a en outre bouleversé et marqué profondément pour mon existence tout entière, jamais je ne pourrai l'oublier!... (Et il me faudra sûrement encore longtemps pour m'en remettre!!!... ;p ) Mais place, non pas à un témoignage subjectif (pas pour le moment... ;) ), mais à l'objectivité des faits. -
* * *
Oskar Ernst Bernhardt est donc né le 18 avril 1875, un dimanche, vers 12h30, en Allemagne, à Bischofswerda, à proximité de Dresde, en Saxe. Ses parents, Clemens Theodor Bernhardt et Emma Theresa Bernhardt, née Mittag, y tiennent l’auberge "Gambrinus". Oskar Ernst a deux frères aînés (l’un aurait été un ami de Jacob Lorber) et deux sœurs aînées. Il est donc le cinquième et dernier de la famille.
Il fréquente l’école publique, puis l’école de commerce et l’école professionnelle. Son apprentissage se fait chez "Huste & Sohn", grossiste en aliments, sur le marché de Bischofswerda.
En 1897, il épouse Martha, née Oeser, avec laquelle il a un fils (tombé sur le champ de bataille pendant la première guerre mondiale) et une fille, Edith, mariée Nagel.
Il crée la même année une entreprise commerciale indépendante et travaille à son compte à Dresde de 1897 à 1900.
A partir de 1900, il entreprend plusieurs grands voyages à travers le monde: Orient, Turquie, Anatolie, Arabie, Perse, Inde, Japon, Hongrie, Grèce, Suisse, etc., au cours desquels il accumule une somme incroyable d'aventures et d'expériences vécues, grâce à ses contacts avec le monde, avec l'humanité dans toute sa diversité et avec des personnes de différentes cultures, expériences qu'il met ensuite à profit dans son activité littéraire. Il écrit ainsi des récits de voyage et d'expériences vécues ("Dans les pays lointains"), des récits romancés ("Parmi les peuples étrangers", dont l’action se déroule à Istanbul, à Smyrne, en Anatolie, en Arabie, en Inde), une comédie en trois jours, un scénario de film en deux semaines, des nouvelles ("Le Bracelet", "Annita"), etc.
A noter également, quelques déboires avec la justice terrestre, à cause de personnes malhonnêtes: en 1901/1902, procès à Dresde à cause de débiteurs insolvables, d’usuriers âpres au gain et de déclarations fausses émanant de son épouse et de sa belle-mère; puis en 1909, procès à Berne avec le baron Firks, avec lequel il s’est associé, mais qui provoque la faillite de leur société, et qui le charge injustement de l'entière responsabilité de cette faillite, devant le tribunal, en son absence.
C’est surtout au cours des années 1909 à 1912 que se déploie son activité de dramaturge (entreprise théâtrale et maison d'édition "Kristall") pour des pièces notamment représentées au théâtre de Mainz et de Kassel. Il habite alors à Mainz.
En 1912, il part s’installer à New-York aux USA, pour y faire du commerce de produits cosmétiques (firme "Yaspis") et y reste environ un an. En 1913-1914, il est fabriquant d’articles cosmétiques (reprise de la firme "Yaspis") à Londres en Angleterre.
C’est ainsi qu’en 1914, observé depuis la rue, alors qu'il mélangeait de la poudre, avec une serviette devant la bouche, pour une de ces préparations cosmétiques, soupçonné, dénoncé et accusé à tort de préparer du poison, en plus en tant que ressortissant allemand, en temps de guerre, il est arrêté et interné sur l’île de Man jusqu'à la fin de la guerre. C’est là que, dans l’isolement et le retrait du monde, à l'instar de Jésus dans le désert, il fait le bilan de ses nombreuses expériences vécues et réfléchit sur le sens de l'existence, sur l’être humain, son origine et sa nature, sa place dans la Création et son destin. Au cours de cette période de réflexion solitaire et d'introspection, de méditation et de recueillement, le bandeau tombe: il prend ainsi aussi conscience, en définitive, de son origine et de sa nature véritablement divines, ainsi que de la mission spirituelle qui lui est dévolue; un puissant Savoir, issu de la Vérité, s’éveille en lui, des connaissances et des forces nouvelles affluent vers lui depuis les hauteurs lumineuses, depuis la Source. Devant la grande détresse spirituelle de l’humanité, s’éveille en lui, en même temps que ce haut Savoir spirituel, le désir ardent de le transmettre afin d’aider l’être humain en lui montrant le Chemin qui mène vers le haut, conduisant à nouveau vers la Lumière, l’Origine de la Vie.
Lorsqu'il est libéré, en 1919, il retourne en Allemagne, où il s’installe à Kötschenbroda, près de Dresde, et reprend ses activités littéraire (entreprise "Kristall") et commerciale (firme "Yaspis").
C’est là qu’il rencontre Maria, née Taubert, le 17 août 1887, adoptée Kauffer, mariée Freyer, veuve d’August Freyer, mort pendant la première guerre mondiale. Douée d'un très puissant pouvoir de guérison, elle pratique ce qu'on pourrait aujourd'hui appeler les "soins énergétiques", mais à une ampleur inégalée, confinant au miracle. Elle a alors déjà trois enfants: Irmgard (appelée ensuite Irmingard), née le 7 septembre 1908, Alexander, né le 24 juillet 1911, et Elisabeth Marie-Louise (appelée ensuite Maria-Elisabeth), née le 20 juillet 1912.
En 1922, paraît la fameuse pièce "Emprise terrestre".
En 1923, il part s’installer avec Maria Freyer et ses enfants en Haute-Bavière à Bad Heilbrunn, où Maria dirige un sanatorium. Par la suite, il divorce de Martha Oeser et se remarie officiellement avec Maria Freyer, qui devient ainsi Maria Bernhardt.
Et c’est à cette époque qu’Oskar Ernst Bernhardt fonde la "Maison d'édition des "Feuilles du Graal"", en 1923, puis la "Maison d'édition "L’Appel"", en 1928, et publie, de 1923 à 1930, ses premiers exposés, ainsi que des réponses à des questions, tout d’abord dans les "Feuilles du Graal", puis dans les "Cahiers de l’Appel", sous le pseudonyme "Abdruschin".
En 1926, ses tout premiers exposés sont rassemblés et publiés sous forme d’un livre (dont la couverture est lilas) intitulé: "Dans la Lumière de la Vérité", "Nouveau Message du Graal", de "Abdruschin", dite "édition violette" de 1926.
Par la suite, au cours de l’année 1927, eurent lieu des conférences publiques ("Le mystère "Être Humain"", "Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font!", "L’énigme de Konnersreuth").
En 1928, Oskar Ernst Bernhardt s’installe avec sa nouvelle famille sur le Vomperberg, près de Schwaz, dans le Tyrol, en Autriche.
A partir de ce moment-là, des personnes ayant reconnu les valeurs exceptionnelles du Message du Graal et entendu "L’Appel" résonner en leur for intérieur, désirant développer et épanouir leur "humanitude", et édifier ainsi un modèle de vie allant dans le sens de cet enseignement spirituel issu de la Sagesse, s'installèrent bientôt dans sa proximité, sur sa propriété même, afin, tout simplement, de pouvoir mettre en pratique, concrètement, les principes de vie développés par Abdruschin dans son Message du Graal et fondés sur la reconnaissance et l'application éclairée des Lois Divines Naturelles de la Création. C'est ainsi que se forma l' "Agglomération du Graal", sur le Vomperberg. Il faut d'ailleurs préciser à ce sujet que Oskar Ernst Bernhardt payait tout lui-même de sa poche pour les nombreux travaux, constructions et installations nécessaires à l'existence et à l'activité de cette agglomération.
En 1929, début décembre, Oskar Ernst et Maria Bernhardt, espionnés et accusés à tort de vouloir former une "société secrète illégale", dans un pays où le christianisme catholique était encore la religion d'état une dizaine d'années auparavant, sont arrêtés, puis libérés quelques jours après. Face aux attaques de ce genre, incessantes et renouvelées, Abdruschin définira précisément, en 1936, sa position et ses intentions dans la déclaration "Mon but".
Cependant, c'est le 29 décembre 1929, officiellement, devant de nombreux témoins et en présence de ses proches et de ses fidèles amis, que Abdruschin se présente lui-même et se révèle au monde comme le Fils de l'Homme Imanuel annoncé par le Fils de Dieu Jésus. (- A chacun d'examiner intuitivement sa Parole, son Message, son Enseignement et de se forger ainsi librement sa propre conviction en la matière! Cependant, Abdruschin n'étant plus incarné sur Terre, peu importe, désormais, les questions de personnes, à chacun, donc, de se débrouiller lui-même avec ce qu'apporte son Message du Graal!... -)
A l'ensemble des exposés de l’ "édition violette" de 1926 vinrent donc ensuite s’ajouter les autres exposés qui suivirent, de 1926 à 1930, ce qui aboutit à la publication, en 1931, de l'œuvre: "Dans la Lumière de la Vérité", "Message du Graal", de "Abdruschin", dite "grande édition" ou "édition complète" de 1931.
Abdruschin poursuit donc son enseignement en tenant des conférences sur le Vomperberg. Ces différentes conférences sont d'abord publiées au fur et à mesure sous formes d'exposés-individuels polycopiés numérotés chronologiquement, par la "Maison d'édition "L'Appel"", et ensuite seulement regroupés, dans un premier temps, dans un recueil intitulé "Résonances au Message du Graal", Tome I, de "Abdruschin", publié en 1934. (- Petite remarque au passage: Jamais, de son vivant, Abdruschin lui-même ne publia de Tome II. Les "Résonances au Message du Graal", Tome II, n'existent donc tout simplement pas; il ne s'agit là que d'un grave mensonge, d'une grossière contrefaçon, d'une vile usurpation et d'une escroquerie minable!... Quant au contenu, on peut logiquement supposer qu'il aurait autant différé de la suite des exposés-individuels que le tome I. [Voir à ce sujet l'article "Le Message du Graal et ses différentes éditions".] -)
Par ailleurs, des personnes, véritablement appelées à cet effet, spécialement douées, et vraiment guidées spirituellement d'en haut, reçoivent, par clairvoyance (depuis les fameuses "annales akashiques" du plan "causal" ou domaine de la Matérialité-Fine, que Abd-ru-shin désignait lui-même aussi comme les "collections du Temps"...), grâce à la présence de Abdruschin et à la guidance élevée ainsi accordée, des récits concernant l’histoire spirituelle de l’humanité et la vie des différents "préparateurs-du-Chemin" ou "(ap)porteurs-de-Vérité", grands fondateurs de religions, et de bien d'autres personnages ayant eu un rôle important à jouer dans ces événements spirituels: Krishna, Zoroastre, Miang-Fong, Lao-Tseu, Bouddha, Mahomet, la première incarnation de "Abd-ru-shin" sur Terre (- ce qui explique d'ailleurs tout simplement l'origine de son pseudonyme... -), Moïse, Jean le Baptiste, Marie de Nazareth, Jésus, Marie-Madeleine, l'Atlantide, Akhenaton, Cassandre, etc.
L’une d’elle aurait écrit, entre autres, selon ce même mode de réception médiale, en 1932, un récit ("Le Jugement Dernier") décrivant l'ascension, puis l'effondrement politiques d'Hitler et du nazisme, ainsi que de l’Allemagne. Malheureusement, du fait de son revirement, et à cause de sa malveillance, ce récit aurait été transmis à un homme appartenant au proche entourage d’Hitler…
En 1937, une nouvelle parution voit le jour: "La Voix", dans laquelle Abd-ru-shin (nouvelle graphie de son pseudonyme alors utilisée) publie à nouveau quelques exposés, ainsi que des réponses à des questions, directement adressés à un large public.
L’aspect caritatif n’est pas oublié, des repas et des vêtements sont distribués aux nécessiteux des alentours. Et bien d'autres choses encore...
Ainsi la vie sur le Vomperberg, dans l’ "Agglomération du Graal", est-elle riche en expériences vécues spirituelles et terrestres.
Mais, malheureusement, pas sans inconvénients pour Abd-ru-shin lui-même, qui n’a qu’un seul désir: accomplir son œuvre en paix et transmettre son savoir. En effet, il est en proie, dès le départ, à l'hostilité infondée de l'église comme des autorités locales, et exposé régulièrement aux attaques injustifiées, méprisables et extrêmement nuisibles de gens malveillants, malhonnêtes et malfaisants.
C'est ainsi que, par exemple, à Noël 1932, il établit très logiquement, dans un de ses exposés (qu'il modifiera d'ailleurs ensuite en conséquence...), que la naissance du Christ Jésus, bien qu'étant "Fils de Dieu", devait être nécessairement et inévitablement précédée d'une procréation préalable, comme pour tout corps matériel physique terrestre, conformément aux Lois Divines Naturelles, qui ne sont rien d'autre que l'expression parfaite et immuable de la Volonté du Créateur, et donc que, effectivement, le père biologique terrestre de Jésus fut un soldat romain sous Auguste (certains vieux écrits juifs [des commentaires rabbiniques] en font d'ailleurs mention...). Or, à la suite de cela, un ex-adhérent renégat communiqua un exemplaire de cet exposé-individuel au supérieur du couvent de Fiecht, dans les environs, qui déposa alors une plainte à Vienne auprès du président de la république en affirmant que "Abdruschin avait avili la Mère de Dieu de manière on ne peut plus outrageante". Le tribunal d'Innsbruck fut saisi de l'affaire, et Oskar Ernst Bernhardt accusé d' "offense envers une église ou une communauté religieuse reconnue par la loi". Cette affaire se clôtura cependant, le 8 août 1935, par un arrêt du procureur de la république qui déclara "qu'il n'y avait pas lieu de poursuivre Ernst Bernhardt".
De même, en 1936, il était de plus en plus difficile d'obtenir des autorités allemandes l'autorisation de transférer des devises en Autriche. Situation particulièrement préjudiciable pour les résidents allemands de l' "Agglomération du Graal": leur argent se trouvait en Allemagne et il leur était impossible de le faire venir en Autriche. Or, Oskar Ernst Bernhardt avait donné carte blanche à deux messieurs, des personnes proches et de confiance, pour gérer matériellement l' "Agglomération du Graal", qui était en fait sa propriété, pour laquelle il payait pratiquement tout de sa poche, comme déjà dit, en les priant cependant expressément de tout faire correctement et légalement. C'est ainsi que les résidents allemands obtinrent de ces deux personnes de faire venir en fraude des billets de banque. Les autorités allemandes, informées de ces transferts illégaux, envoyèrent des douaniers allemands, qui, avec des douaniers autrichiens, arrêtèrent Oskar Ernst Bernhardt (qui n'était au courant de rien), ainsi qu'une de ces deux personnes, le 11 mars 1936. C'est seulement le 17 juin 1936, qu'il fut libéré, après avoir été innocenté.
En plus de ces désagréments, des personnes malveillantes font courir à son sujet la rumeur qu’il serait juif, ce qui relève d’une évidente volonté de nuire d’après le contexte de l’époque… - D'ailleurs, à ce sujet, dès 1929, Abdruschin prend position de façon très claire contre l’antisémitisme très répandu à l’époque, chose qu’il condamne fermement avec indignation (cf. texte "Réponse aux attaques"). -
Finalement, en mars 1938, la "Wehrmacht" envahit l’Autriche, Oskar Ernst Bernhardt est arrêté par les SA, sa famille est consignée, le Vomperberg doit être évacué, réquisitionné par les nazis, le Message du Graal et sa diffusion sont interdits. Toute activité publique se rapportant à ce qui lui tenait à cœur lui est interdite, et les adeptes du Message du Graal ne sont pas autorisés à entrer en contact avec lui. Le 19 juillet 1938, Oskar Ernst Bernhardt fait une déclaration par laquelle il demande la dissolution de toutes les associations formées autour de son "Message du Graal". Grâce à la persévérance et à l'influence de certains de ses proches, il est finalement libéré, en septembre 1938, et part à Schlauroth, près de Görlitz, avec sa famille. Il emménage ensuite, en mars 1939, à Kipsdorf, dans l’Erzgebirge, où il est à nouveau assigné à résidence, surveillé en permanence et régulièrement interrogé par la gestapo. Dans les années 1938/1939, il fait donc quelques déclarations aux autorités allemandes nazies concernant ses convictions et ses objectifs.
C'est pendant cette même difficile période d'assignation à résidence et de surveillance constante par les nazis que Abd-ru-shin lui-même, d'après de nombreux témoins (dont j'ai forcément dû faire partie!... ;) ), remanie son œuvre, sous la forme d'une nouvelle édition en 3 tomes, dite "de dernière main" ou "posthume".
À la suite de ces années de bannissement et d'isolement, Oskar Ernst Bernhardt, alias "Abdruschin", décède prématurément à Kipsdorf le 6 décembre 1941, à l'âge de 66 ans. Il est alors inhumé à Bischofswerda, sa ville natale. Après la guerre, en 1945, l'armée française qui occupe l'Autriche rend à Maria Bernhardt la propriété "Bernhardt" du Vomperberg et, en 1949, les autorités de la zone d'occupation soviétique donnent l'autorisation de transférer le corps de Abd-ru-shin de Bischofswerda au Tyrol. Depuis lors, la dépouille mortelle de Abd-ru-shin repose dans un monument funéraire en forme de pyramide (en référence à sa première incarnation terrestre du temps de Moïse) qui fut édifié dans l' "Agglomération du Graal", sur le Vomperberg.
[Je précise en outre que la base originale de ce texte biographique, élaborée avec le temps et les recherches à partir de différentes sources, figurait sur mon ancien blog public dès 2008. Ainsi toute ressemblance avec des textes existants ne pourrait avoir comme explication qu'un simple copier-coller et ainsi une infraction au droit d'auteur et au code de la propriété intellectuelle.]
Le pseudonyme de l'auteur: "Abdruschin" ou "Abd-ru-shin"
Quelques précisions concernant le pseudonyme de l'auteur du Message du Graal...
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Le nom "Abdruschin"
Question: "Pourquoi l'auteur a-t-il choisi le nom "Abdruschin"?"
Réponse: "Avec la même justification, en tant qu'écrivain, avec laquelle d'autres choisissent un nom quelconque comme pseudonyme. Qu'est-ce qu'un nom? Rien! Il ne doit pas, ici non plus, être davantage. Abdruschin ne signifie rien de particulier, mais un simple pseudonyme."
Abdruschin
[07-05] "Feuilles du Graal" Série II Cahier 3-4-5
(de juin à juillet 1927)
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Or, pourtant, aussi est-il écrit:
"Haut battaient les vagues de l'injustice au temps des pharaons. L'immoralité, le crime célébraient leur triomphe et l'esclavage d'Israël avait atteint son apogée.
Alors Abdruschin posa le pied sur cette Terre! Le premier pas fut ainsi fait par la Lumière pour le sauvetage de ces âmes humaines qui, avec nostalgie, voulaient aspirer à la Lumière!
[...]
C'est ainsi que vint l'Envoyé pour le Jugement de Dieu sur la Terre, en un prince du plus puissant des peuples voisins des Egyptiens. Comme prince des Arabes, il portait le nom "Abdruschin". Ce qui, dans son sens, est synonyme de: "Fils du Saint Esprit".
[...]
Ceci fut le commencement d'un cycle qui recèle en soi un puissant événement, et qui, avec le retour de Abdruschin sur cette Terre, doit se boucler!
[...]
Pour attirer l'attention sur le commencement du cycle de cet événement qui, par ce Virage des Mondes, doit se boucler, il donna à l'humanité, alors, la Parole de Dieu de la Vérité, de nouveau sous son nom d'autrefois, Abdruschin!"
Exposé N°91: "Et cela s'est accompli...!", Message du Graal, "Dans la Lumière de la Vérité", grande édition complète de 1931.
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Remarques:
A tout lecteur sérieux apparaîtra clairement, dans une brutale évidence, la visible contradiction existant entre ces deux propos, tous deux pourtant tenus par Abd-ru-shin lui-même, et écrits noir sur blanc. Afin d'expliquer cela, j'attirerais tout simplement son attention sur les dates auxquelles furent données ces informations. En 1927, l'heure d'une franche et ouverte proclamation n'était pas encore venue... Et puis, tout dépend aussi de la personne qui pose la question, de son degré de conscience et de connaissance, toute vérité n'étant pas bonne à dire à tout le monde, ne devant pas être, purement et simplement, accessible à tous, conformément à la loi des degrés d'évolution...
Par ailleurs, je trouve cette contradiction apparente, comme toutes les autres, dans la vie, ici comme ailleurs, éminemment riche et intéressante, stimulante et instructive. Evidemment, comme d'habitude, elle déroute complètement les êtres humains bornés et limités, de peu de réflexion intuitive et de profondeur spirituelle, qui, soumis à la capacité uniquement binaire ou duale d'envisager les choses de l'intellect limité, sont incapables d'y voir, plus loin, en profondeur, des vérités essentielles, une sagesse qui se dérobe au regard profane. Et là, j'aimerais tout simplement profiter de l'occasion pour citer un de mes maîtres de sagesse préféré:
"Tu apprendras que beaucoup de vérités auxquelles nous tenons dépendent avant tout de notre propre point de vue."
Obi-Wan Kenobi à Luke Skywalker
Star Wars - Episode 6 : Le retour du Jedi
Ô combien cela est-il vrai!
Ce simple propos, banal et trivial en apparence, recèle donc en réalité bien plus qu'il n'y paraît. Il prouve, de manière indubitable et irréfutable, qu'une parole de vérité quelconque, qu'elle provienne de Abd-ru-shin lui-même ou d'un autre porteur de sagesse et de vérité, ne saurait être en aucun cas admise telle quelle, isolément, de manière absolue et unilatérale, sans chercher à en comprendre véritablement le sens profond, en cohésion et en cohérence avec l'ensemble, avec le Tout! Ce que les fanatiques et intégristes de tous bords ne pourront jamais comprendre. Et, à côté de cela, quelle stupidité dans les considérations, opinions, propos et discours de la plupart des êtres humains! C'est à faire pitié! La Vérité est autrement plus complexe que cela, parce qu'Elle est Vivante et ne réside que dans la Vie Elle-même, ne repose dans aucun livre, ni dans aucun texte, aucun écrit, ni dans aucune phrase, aucun mot qui soient, qui furent ou seront jamais, ces derniers n'étant que de médiocres instruments permettant de créer les canaux, les voies d'accès, depuis la Vie-Vérité, via notre intellect/mental, vers notre conscience spirituelle profonde.
Aux yeux de celui qui réfléchit vraiment, avec son ressenti intérieur, ainsi, beaucoup de choses s'animent, s'éclairent, prennent sens!... Quant aux autres, qu'ils continuent à dormir, brouter, ruminer et beugler, comme les bovins qu'ils sont!!... ;p A bon entendeur, salut!
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Pour conclure, donc, tout de même, sur le sujet, il semblerait cependant s’agir d’une composition linguistique d'origine perse et arabe, signifiant approximativement: "fils/valet/serviteur de la Lumière / de l’Esprit".
A noter également que "S(c)hin" est la 21ème lettre de l'alphabet hébreu, et qu'elle forme une triade avec deux autres: "Aleph", neutre, élément air, "Mem", négatif/féminin, élément eau, et "S(c)hin", positif/masculin, élément feu.
Quant à l'absence ou à la présence du "c", c'est tout simplement une question de transcription du son qui, en allemand, s'écrit "sch", en anglais, "sh", et, en français, "ch".
C'est ainsi que, dès 1926, apparaît la graphie "Abd-ru-shin", resurgissant plus tard, en 1937, dans la revue "La Voix". Majoritairement, cependant, du vivant de l'auteur, c'est la graphie "Abdruschin" qui est privilégiée et utilisée.
Le Sceau de Abd-ru-shin
Sur toutes les publications de Abdruschin figurait un signe: un A dans un cercle en forme de serpent se mordant la queue. Il s'agissait du sceau personnel de Abdruschin, ainsi que du signe de la maison d'édition créée par lui, présent sur chacune de ses publications. Voici à ce sujet quelques indications...
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Signe de la Maison d'Edition
"Le signe de la maison d'édition, sur les cahiers et les livres, constitue, pour de nombreux lecteurs, une énigme et suscite le désir d'en expérimenter la signification. Des ignorants ou des mal intentionnés ont même tenté de trouver, pour cela, une explication, à vrai-dire, très étrange, en voulant présenter le serpent comme la preuve que, dans mes exposés, je travaille, inconsciemment, pour le ténébreux, donc, pour le mauvais et le mal. Le serpent étant, dans ce cas, pensé comme le symbole de tout mal.
Maintenant, quelque chose de semblable, ne peuvent l'avancer que des tout-à-fait ignorants et irréfléchis. Celui qui désigne comme étant propre ne serait-ce qu'un peu de formation saura que le serpent qui se mord la queue symbolise encore aussi tout-à-fait différent et contraire, comme, par exemple, la notion de l'Infini. Il se pourrait donc fort bien que le A et le cercle du serpent signifient que l'étude de Abdruschin cherche à explorer l'Infini, ou que ses exposés s'occupent des processus dans l'Infini. Mais l'on peut tout aussi bien dire que ce n'est pas le serpent qui doit retransmettre la notion de l'Infini, mais le O, de sorte que le signe de la maison d'édition indique: La maison d'édition s'efforce de transmettre tout ce que peuvent être le A et le O du Savoir spirituel, donc ce qui réside entre le commencement et la fin. Ceci est aussi le sens voulu du signe."
Abdruschin
[07-10-03] "Feuilles du Graal" Série II Cahier 3-4-5
(de juin à juillet 1927)
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Ça, et bien plus encore... ;)
Dans une ancienne version du "Sepher Ietzirah" ou "Sepher Yetsirah", le "Livre de la Création", appartenant au corpus de la Kabbale médiévale, originellement attribué par la Tradition à Abraham (livre de cosmogonie juive, relatant la formation du monde à partir des 22 [=3+7+12] lettres "du fondement", de l'alphabet hébreux, de leur valeur numérique et de leurs combinaisons), le fameux Ouroboros, symbole égyptien représentant un serpent se mordant la queue, y est utilisé et traduit par "La Flamme", désignant ainsi le Serviteur de Dieu...
Par ailleurs:
"La pierre tombale de Abdruschin, aujourd'hui encore cachée aux regards des êtres humains curieux, porte aussi le même signe que celle qui recouvre la dépouille terrestre du Fils de Dieu."
Exposé N°91: "Et cela s'est accompli...!", Message du Graal, "Dans la Lumière de la Vérité", grande édition complète de 1931.
Et enfin, dans le livre de l'Apocalypse:
"Je suis l'Alpha et l'Oméga, dit le Seigneur Dieu, Celui Qui est, Qui était et Qui vient, le Tout-Puissant." (1, 8)
"C'est accompli! Je suis l'Alpha et l'Oméga, le Commencement et la Fin. A celui qui a soif je donnerai gratuitement de la Source de l'Eau de la Vie." (21, 6)
"Je suis l'Alpha et l'Oméga, le Premier et le Dernier, le Commencement et la Fin." (22, 13)
A méditer... ;)
La position de Abd-ru-shin face à l'antisémitisme
Réponse aux attaques
Question: "Abdruschin ne veut-il pas répondre aux multiples attaques? Moi-même, en tant que questionneur, je sais, par hasard, qu'en beaucoup de choses il lui serait facile de retourner les traits dirigés contre lui."
Réponse: "Ma parole est pour moi trop précieuse pour que je la gaspille pour de telles choses. Cela ne m'est pas, non plus, du tout indispensable, puisque les réponses à ce sujet viendront d'un tout autre côté. Soyez tout à fait tranquille, rien ne demeure sans réponse, même pas ce qu'il y a de plus petit. D'une manière qui, assurément, pour l'humanité tout entière, servira d'enseignement permanent. Je n'ai besoin d'y contribuer en rien.
Et, en ce qui concerne les nombreux "avis" et opinions, ou même communications, des soi-disant chercheurs en races et interprètes d'écrits que vous m'avez joints, lesquels veulent précisément reconnaître en moi un Juif de pure race, ceux-là ne pouvaient certes pas produire un meilleur témoignage de leur incapacité en ce qui concerne leur "savoir" que justement cela; car il n'existe pas de famille plus originellement allemande et plus chrétienne, comme on dit, en remontant loin en arrière, que celle dont je viens. Mais cela n'aurait, pour moi, joué aucun rôle, qui ne connais que l'être humain et ne juge pas les races, les nations ou les religions. Cela est trop petit et indigne du véritable être humain. Ces gens croient-ils pouvoir entrer, un jour, avec leurs couleurs nationales et leurs hymnes nationaux, dans le Royaume de Dieu? Non, de telles étroitesses ne peuvent pas m'inciter à répondre.
Mais c'est aussi devenu une mode que, dans certains cercles, on cherche, simplement sans scrupule, à présenter maintes choses, qui pourraient devenir un danger pour des désirs ou des idées personnels, comme tendances pro-juives, afin de tenir éloignés beaucoup de ceux qui s'en occupent et ne perdre ni sol ni terrain, grâce à une autoprotection peu coûteuse, mais pour pouvoir, au contraire, ainsi promouvoir ses propres objectifs, avec des moyens pas précisément dignes de louanges.
Combien partiaux sont, en outre, les savants raciaux, qui cherchent à juger uniquement sur l'apparence extérieure, sur la matérialité-grossière, tandis que le véritable être humain est l'esprit, qui, seul, est déterminant. Et cet esprit est plus ancien que l'actuel corps terrestre et que les précédents. Considérons cela, une fois, de façon simplement terrestre: Un bon être humain sera toujours le même, même s'il change ses habits plusieurs fois. Il est, dans l'habit du jour de semaine, exactement le même que dans l'habit du dimanche. Il n'en va pas autrement pour l'esprit, l'être humain véritable.
Cela m'écœure, lorsque je réfléchis à ces absurdités. Et sur quoi repose tout cet orgueil, toute cette infatuation que se permettent tant de personnes envers les Juifs, parmi lesquels il y a des êtres humains auxquels on préférerait de beaucoup serrer amicalement les mains, plutôt que ses co-Chrétiens? Sur quoi se fonde le Christianisme, de façon générale? Uniquement sur le Judaïsme! Le Christianisme n'a à faire état que des prophètes juifs de l'Ancien Testament, aucun autre. Les dix Commandements vinrent uniquement par un Juif. Les Disciples étaient des Juifs. L'avenir apportera, au cours de ces éclaircissements, maintes choses au sujet desquelles les chers railleurs d'aujourd'hui devront avoir honte de leur opinion et de leur savoir actuels. Maintes heures viendront pour eux en lesquelles ils souhaiteront avoir gardé le silence au lieu de s'être gonflés en une misérable présomption. Il est annoncé que "Tout doit devenir nouveau"! De cette prophétie, il en est tant qui se réjouissent. Mais y a-t-il une condamnation plus terrible que, précisément, cette prophétie? N'y réside-t-il pas le fait objectif que tout, tout, est faux, si tout doit devenir nouveau, donc différent, pour enfin être juste? Et cette époque, nous nous tenons à présent dedans! Il n'existe effectivement plus rien qui ne soit faux à partir de la base, parmi tout ce que les êtres humains se sont pensé et créé. Une preuve plus grande pour cela que la décadence actuelle, ainsi que l'affligeante confusion actuelle, n'est, certes, pas nécessaire."
Abdruschin
[13-05] "L'Appel" Cahier 13
(juin 1929)
LH
dG
Déclarations de Oskar Ernst Bernhardt alias "Abd-ru-shin" aux autorités nazies
Comme déjà expliqué, lorsque, en 1938, la "Wehrmacht" envahit l'Autriche, Oskar Ernst Bernhardt, alias "Abdruschin", fut arrêté par les nazis. Puis, comme rien ne pouvait être concrètement retenu contre lui, et du fait de la persévérance et de l'influence de certains de ses proches restés fidèles, il fut ensuite libéré, mais, jusqu'à sa mort, assigné à résidence, constamment surveillé et régulièrement interrogé par la gestapo. Ainsi, à cause aussi des attaques dont il était l'objet de la part de personnes malveillantes (y compris d'obédience chrétienne catholique!...), Abdruschin dut faire, pendant les années 1938/1939, différentes déclarations officielles aux autorités nazies, par rapport à son œuvre principale "Dans la Lumière de la Vérité", "Message du Graal", par rapport à ses convictions et à ses objectifs, en particulier concernant les accusations d'avoir créé et de diriger une secte ou une société secrète, notamment avec cette communauté constituée sur sa propriété, sur le Vomperberg, en Autriche.
En voici donc quelques extraits, qui permettent clairement de reconnaître la volonté de l'auteur du Message du Graal, ses convictions, ses objectifs, et de se faire aussi une juste représentation, une juste opinion de l'authentique réalité de ces choses.
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Déclarations sur le Message du Graal
"Mes œuvres montrent distinctement que je veux donner aux êtres humains un rafraîchissement de l'âme, qui a pour conséquence naturelle la joie croissante de vivre et de travailler.
Puisque le contenu de mes œuvres écarte le mécontentement, du fait de la prise de conscience, il ne peut être que le bienvenu, au particulier ainsi qu'à l'Etat. En 1927, j'ai déjà indiqué que les lecteurs doivent seulement prêter attention à la parole elle-même et non à son apporteur. Examiner sérieusement les œuvres et n'en accepter seulement que ce que chacun peut lui-même reconnaître comme vrai avec une réelle conviction est mon conseil fondamental, parce qu'un profit ne peut seulement en résulter que sur une telle base.
Si, maintenant, plus d'un être humain rempli d'exaltation veut ériger une auréole autour de l'auteur, alors ceci n'est pas ma volonté, qui, elle, cherche seulement à aider et à promouvoir, mais cela résulte des êtres humains. Cela doit, vraisemblablement, exprimer la gratitude, par une sorte de vénération telle que celle qu'on offre aussi aux artistes bien-aimés.
Naturellement, en ce domaine, les hostilités ne manquent pas non plus, par jalousie ou par envie, ainsi qu'il en est pour toute chose qui sort du cadre de l'ordinaire.
L'exaltation est toujours fâcheuse, et même nuisible, et c'est pourquoi j'insiste, si souvent, sur la nécessité de la saine sobriété et aussi de la froide réflexion au cours de la lecture de mes œuvres, lesquelles sont capables d'y faire face à tous points de vue. Seul le plus grand sérieux peut y trouver des valeurs et celui-ci n'autorise aucune exaltation.
Avec mes œuvres, j'ai voulu former des êtres humains dignes de confiance et de valeur, qui soient conscients qu'ils portent la pleine responsabilité, non seulement pour leurs actes, mais aussi pour chacune de leurs paroles, et même pour chacune de leurs pensées, à travers la vivante Activité de la Création, que j'ai cherché à expliquer, en une rigoureuse logique, afin d'aider.
Etant donné que je refuse aussi, en ce domaine, toute mystique, parce qu'une telle chose ne peut avoir aucune place d'aucune sorte ni aucune légitimation dans la claire ordonnance de la Création et dans son évolution, les plus forts piliers des dogmes religieux en furent naturellement ébranlés et je fus donc traité, par leurs représentants, en ennemi qui doit être combattu.
Qu'en cela des moyens très répréhensibles soient souvent utilisés par ceux-là est déjà suffisamment prouvé par l'histoire universelle et il n'en va pas autrement pour moi, de sorte que j'ai eu à en souffrir presque constamment."
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Déclaration du 22 octobre 1939
"Que je n'aspirais à aucune sorte d'avantages personnels est manifeste et ressort clairement d'un bref aperçu concernant la vie menée sur le Vomperberg.
En considérant utilement les nombreux employés et personnels auxiliaires, qui exigeaient environ 70.000 schillings de frais par année, ils n'étaient pas là pour moi, mais étaient uniquement nécessaires du fait de la présence de nombreux habitants, pour assurer leur confort et leur commodité.
Je n'aurais pas eu besoin de toutes ces personnes, mais il est évident que j'ai supporté seul toutes ces dépenses.
Il n'en alla pas différemment au sujet de beaucoup de choses que je ne veux pas mentionner particulièrement. Mais cela était considéré tout à fait objectivement, presque de façon irréelle, et c'est seulement à présent que beaucoup de choses m'apparaissent sous un tout autre éclairage.
Que j'ai aussi, en outre, distribué des milliers de repas de midi aux nécessiteux de Vomp et de Schwaz, etc., complète l'image de mon activité. Les noms de tous ceux qui ont bénéficié de ce genre de nourriture, avec, souvent en plus, des vêtements pour les adultes et les enfants, ont été enregistrés au cours de la dernière année.
L'école, elle non plus, n'existait pas à cause de moi, mais était devenue nécessaire exclusivement à cause des enfants des autres et cela exigea, de ma part, un important supplément annuel pour payer les professeurs et le local concerné. Il n'en alla pas autrement avec la blanchisserie électrique, avec la cuisine et les salles pour les repas en commun, et tout ce qui fait partie de ce genre de choses, comme aussi le funiculaire, la construction des chemins et leur entretien, les installations d'arrivée d'eau et les pompiers. J'ai subvenu seul à tout cela, comme à tout ce que, de façon générale, comporte la présence d'un grand nombre de personnes, ainsi que leurs commodités.
Si je voulais, en cela, entrer dans tous les détails, cela résonnerait comme quelque chose d'invraisemblable, en dépit de la parfaite objectivité des faits, mais cela ne ferait, en définitive, que prouver, de nouveau, que j'étais trop absorbé dans mes travaux d'écrivain, dont je vivais, pour reconnaître à quel point, souvent, et de façons différentes, je fus précisément utilisé par tous ceux-là mêmes qui se sont, par la suite, dressés contre moi, aussitôt qu'ils ne purent plus me soutirer quoi que ce soit de profitable.
Pour moi, ce fut un fardeau, du début à la fin, malgré quelques heures de vraie joie, par-ci par-là. La pensée d'un quelconque avantage ne pouvait pas exister et ne me serait, non plus, jamais venue. Celui qui observe tout avec exactitude et objectivité doit aussi en être convaincu.
Je peux seulement dire ceci: J'ai vécu ce que j'ai écrit et tout cela venait, oui, de ma conviction vivante.
Et cela n'avait d'autre vue que le bien des autres!
En ce qui concerne, maintenant, l'expression "secte" ou "communauté religieuse", alors je peux seulement redire, toujours à nouveau, que ce n'était pas le cas!
Depuis des années déjà, je n'ai cessé d'indiquer que je ne veux fonder ni une église ni une secte ni une communauté religieuse, que je n'apporte pas non plus une nouvelle religion, mais que mon intention est exclusivement d'expliquer les Lois agissant auto-activement dans la Création, de même que ce que doit impérativement connaître chaque être humain vivant dans cette Création, ce qui ne peut seulement procurer à tous que ce qui leur est utile.
En ce domaine, tous mes travaux d'écrivain le prouvent également. C'est pourquoi je n'ai pas besoin de m'étendre plus longuement sur ce sujet.
Maintenant, si, en différents pays et états, de nombreux lecteurs de mon œuvre se sont retrouvés ensemble pour eux-mêmes et se sont unis en qualité d'associations spécialement enregistrées, ceci ne s'est ainsi produit que pour pouvoir approfondir toujours davantage la difficile matière; car ils prenaient mon œuvre comme base de leur association, ainsi que cela doit, en effet, finalement, distinctement ressortir de leurs statuts respectifs. Je n'avais aucun droit de les en empêcher, ni n'en voyais, du reste, aucune raison.
Je n'ai, cependant, jamais fait partie de ces associations ni n'y avais, non plus, aucune sorte d'avantage, car celles-ci travaillaient seulement pour elles-mêmes et ne versaient, naturellement, aussi leurs contributions que pour elles-mêmes également, de telle sorte qu'une solidarité avec ces différentes associations nationales n'a jamais existé.
Les fondations de personnalités particulières n'entrent pas en contradiction avec ce qui est dit ici.
C'est pourquoi il ne peut donc pas être parlé de secte, mais tous ces bruits ne sont, de nouveau, de façon prédominante, que des rumeurs malveillantes, qui furent intentionnellement propagées, avec beaucoup d'autres invraisemblances, par différentes parties des églises catholiques, ainsi que je le sais pertinemment, parce que celles-ci voyaient et craignaient toujours en moi une sorte de concurrence, ce qui n'est, non plus, pourtant pas fondé.
C'est de ces mêmes sources que sont aussi émanées les rumeurs au sujet de cultes nudistes ou autres absurdités, toutes choses en contradiction directe avec ma vie et mon œuvre.
Ainsi, par une observation plus précise, tout se déplace pour donner une tout autre image, exacte cette fois, et tout sera aussi jugé de façon correspondante à partir de cette base objective, mais jamais condamné.
J'ai voulu transmettre aux êtres humains le résultat correspondant de mes observations et recherches sur le domaine des Lois auto-actives de la Création - ou Lois de la Nature - et les rendre utilisables, rien d'autre. Cela résulte aussi suffisamment clairement de mes travaux, ce qui, précisément, devrait déjà constituer une preuve suffisante à ce sujet.
A lui seul le prologue que j'ai placé en tête de mon œuvre principale parle à l'encontre de tout sectarisme et indique clairement le chemin qui est pour moi demeuré un fondement..."
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Extrait de la déclaration du 26 octobre 1939
"L'entier domaine de mon activité, au cours de mon effort vers des buts uniquement spirituels, réside sur un champ sur lequel, déjà depuis des milliers d'années, à côté des chercheurs réellement sérieux se meuvent aussi beaucoup d'êtres humains qui, épiant, séjournent aux bords des chemins remplis d'épines, pour aussitôt s'accrocher là où ils attendent quelque chose de particulier, pour alors se rassasier eux-mêmes en premier lieu des succès péniblement gagnés par autrui et les mettre à profit pour eux-mêmes.
Là où cela ne leur réussit pas, ils combattent, remplis de haine et avides de vengeance, celui auquel, sous de tels désirs personnels, ils s'étaient imposés et accrochés. En cela, ils ne craignent aucun moyen, même le plus répréhensible, dans l'illusion que cela est difficile, en de tels domaines, de réfuter et d'expliquer les fausses assertions consignées par eux.
Heureusement, cependant, c'est en ce cas qui est le mien quelque chose de différent, parce qu'est imprimé tout ce que j'ai dit, donc tous mes travaux entiers, dont il est question de façon générale, et à cause desquels les êtres humains m'ont trouvé et firent aussi d'eux-mêmes tout ce qu'ils ont fait, donc accordèrent aussi les prêts qui servaient aux buts idéaux de l'exigence terrestre de cette activité spirituelle.
A ces paroles qui sont les miennes, maintenant, la plus petite chose n'a pas été changée. Elles sont, aujourd'hui encore, à lire exactement comme depuis le début et peuvent être considérées comme preuve et base de ma réponse.
Telles qu'elles sont encore à présent, elles étaient depuis le commencement. Si, pour cet être humain-ci ou cet être humain-là, une conviction personnelle devait être déformée ou modifiée, du fait d'autres influences ou intentions, alors on ne peut pas me reprocher l'intention d'une tromperie quelconque!
De mon côté, rien n'est arrivé d'autre ou n'a été modifié, mais, au contraire, tout est resté tel quel, mot pour mot. Et ces paroles sont ma conviction inchangée et totale, dont je n'ai jamais voulu persuader un autre être humain, parce que je n'éprouve que de la joie au travail lui-même et qu'il m'est indifférent qui et combien d'êtres humains disent alors que cette conviction est la leur.
Dans ces œuvres disponibles écrites par moi, et dont le contenu laisse clairement entrevoir mon vouloir, j'ai reconnu la véritable tâche de ma vie, qui, selon ma conviction, consiste à ouvrir les chemins à un nouveau Savoir sur Terre! Un Savoir de la Création jusqu'ici inconnu, qui procure aux êtres humains la clarté et la solidité intérieures.
C'est pour cette raison que je me considère aussi comme un Envoyé de Dieu, parce qu'un être humain, de lui-même, n'aurait jamais pu écrire les œuvres relatives à un tel Savoir, avec des explications complètement nouvelles, et pourtant simples, sans qu'il y ait été destiné par une aptitude particulière. Il doit, de ce fait également, exister une liaison particulière avec la Sagesse Divine.
Pour moi, les œuvres elles-mêmes en sont la preuve, c'est pourquoi j'ai vécu, sans doute, cette conviction, sans vouloir en retirer de quelconques avantages, si ce n'est la joie de pouvoir écrire quelque chose de ce genre pour les êtres humains.
[...]
Il est constamment demeuré éloigné de moi, au sujet de cette conviction qui est mienne, et qui est fondée sur mes œuvres au sujet du Savoir de la Création, d'en faire un commerce, ce qui m'apparaîtrait comme une profanation de ma tâche.
Ce n'est donc pas moi en tant que personne qui suis la cause et le centre de ce qui est arrivé jusqu'ici, et dont font aussi partie les constitutions d'associations particulières, mais exclusivement mes œuvres "Dans la Lumière de la Vérité" en tant que "Nouveau Message du Graal".
Tous les êtres humains n'entrèrent en relation avec moi qu'après la lecture de mes travaux, jamais auparavant, en tant que la conséquence de leur propre et libre conviction personnelle au sujet de la justesse de mes explications.
Si, maintenant, de tels êtres humains, qui se sentent intérieurement libérés, par mes œuvres, d'une grande absence de clarté et d'une lourde oppression, dans la gratitude et la joie, ont voulu me témoigner, ici et là, des attentions de différentes sortes, alors il n'y avait, pour moi, aucun motif de les refuser, et, à ma connaissance, personne n'a, non plus, le droit de me reprocher l'acceptation de telles choses comme injuste ou même comme une escroquerie."
Le Fils de l'Homme
Le 29 décembre 1929, Abd-ru-shin, à la face de l'humanité, proclama: "Je le suis! Le Fils de l'Homme!" Il se présenta ainsi effectivement, explicitement et officiellement, auprès de tous ceux qui l'avaient au préalable déjà reconnu individuellement en tant que tel et qui étaient présents, réunis ce jour-là, pour une heure de recueillement en commun, comme le Fils de l'Homme, annoncé par Jésus le Fils de Dieu lui-même, dont le nom "Imanuel" signifie "Dieu avec nous" et qui est issu de la Volonté Créatrice de Dieu, faisant un avec l'Esprit Saint, le Grand Esprit Créateur, l'Intelligence Universelle, en tant qu'éternel médiateur entre Dieu et l'être humain (d'où son nom de "Fils de l'Homme", autrement dit "Fils de Dieu - c'est-à-dire Partie issue de Dieu -, consacré, dédié, aux êtres humains", à la guidance, non seulement, des êtres humains de la Post-Création matérielle, mais aussi de toutes les créatures ayant pris forme dans la grande, immense et vaste Création, "entités" ou "esprits"), éternel médiateur, donc, entre le Créateur et Sa Création ainsi que Ses créatures.
Eh oui! Je reconnais que c'est un peu fort de café, une grosse pilule à avaler, et cela résonnera bizarrement dans la tête de beaucoup de personnes, surtout celles qui, finalement, n'y connaissent rien, a fortiori encore celles à qui tout ce qui est de genre véritablement spirituel, bien au-delà, même, de tout ce que les êtres humains considèrent à tort comme tel, demeure incompréhensible et inaccessible.
Mais… Et si l'on prenait le temps d'examiner les choses posément et calmement, pas à pas, objectivement?!…
Premièrement, à tous ceux à qui cela semblera bizarre, tous ceux qui auraient tendance à simuler la panique en courant partout en criant au "faux prophète" et à la "secte", comme on crie au loup sans en avoir seulement vu la queue… ;) Eh bien, à tous ceux-là, je dirais d'abord:
Voyez, par exemple, l'engouement des occidentaux pour les sagesses orientales et asiatiques, notamment pour le bouddhisme tibétain! Les gens sont fascinés par le Dalaï-Lama, qu'ils considèrent comme un maître de sagesse et qu'ils badent complètement. Seulement, qu'ils remettent un peu les choses à leur place dans leur tête: Accepteraient-ils décemment qu'on vienne chez eux, leur prendre leur enfant, leur fils, en leur assénant que ce dernier est la 15ème réincarnation du Dalaï-Lama, qu'il va être emmené au Tibet (enfin, plus maintenant...), pour y être élevé dans un monastère tibétain, par des moines bouddhistes, afin aussi d'y être conditionné pour y croire et se prendre réellement pour un sage, pour paraître sage (ce qui n'est pas difficile, finalement, quand on commence sa journée par 2 ou 3h de méditation!!... ;p - mais qui a le temps de faire ça dans notre mode ou rythme de vie moderne??!!!... -)??!!... Non, certainement pas! De même, accepteraient-ils de vivre dans une théocratie dirigée par une seule personne?... Pas un seul instant! Personne, dans notre société ni dans notre culture occidentales modernes, n'accepterait tout cela! On crierait à la dictature et à la privation de libertés fondamentales (dont beaucoup, à vrai dire, ne savent plus quoi faire...), à l'enlèvement et à la secte, on mettrait l'UNADFI sur le coup et les moines tibétains se retrouveraient fichés par la MIVILUDES et avec un procès sur le dos! Alors?!... Où est la cohérence, dans toutes ces passions humaines???!!...
Et que dire encore du pape et de l'église chrétienne catholique?!... Car, après tout, le Christianisme, déjà, en tant que religion officielle, désormais reconnue et établie, professe partout, depuis longtemps, et à travers le monde entier, que Jésus (personnage d'ailleurs même insuffisamment étayé historiquement du point de vue des spécialistes) était le Fils de Dieu, l'Amour Divin incarné! Alors?!... Pourquoi les adeptes du Message du Graal ne pourraient-ils pas professer le fait que son auteur, Abd-ru-shin, était le Fils de l'Homme?!... Qu'est-ce que cela change, au fond, qu'est-ce que ça fait comme différence?...
En outre, oui, dans le patchwork de photos de Abd-ru-shin, j'en ai mis certaines où il est en tenue de cérémonie, en robe blanche, pour la célébration des sobres et silencieuses heures de recueillement. Eh bien, oui, également, pour certains, je m'en doute, pertinemment, sorti de son contexte, de son cadre et de son époque, cela fera un peu "gourou" et "secte" sur les bords. Mais, mets-toi un seul instant dans la peau d'un anthropologue complètement cartésien et athée, qui viendrait d'une autre planète, n'ayant jamais entendu parler du Christianisme, ni de l'église catholique, ni du pape: n'aurait-il pas les mêmes réactions d'étonnement et de surprise, de prévention et de méfiance, de défiance et de rejet vis-à-vis du pape lui-même (qui est tout de même considéré par la majorité des catholiques du monde entier comme le représentant du Christ sur Terre - rien que ça!!! -), vis-à-vis de son accoutrement, du faste dans lequel il évolue et des cérémonies publiques qu'il préside, en tant que maître d'un culte, s'il devait y assister pour la première fois?!... De même, il est parfaitement illogique et incohérent, d'un côté, de se prendre d'intérêt et de curiosité, d'engouement et de cette sorte d'affection bienveillante pour les croyances, coutumes, rites et rituels de peuples lointains et de traditions religieuses différentes, sous prétexte que cela est, pour nous, "exotique", "fascinant", et, de l'autre côté, de rejeter en bloc ce qui est plus proche de nous, pourtant sainement ancré dans notre culture et notre tradition judéo-chrétiennes, et qui n'en relève pas moins de la même démarche de tenter de se relier à l'Invisible et au Sacré!!!... Pourquoi donc les gens seraient-ils gentiment fascinés, d'un côté, par des cérémonies hindouistes, bouddhistes, zen, bushman, indiennes, etc., et, de l'autre, rejetteraient-ils avec méfiance Abd-ru-shin, en tenue de cérémonie, à l'occasion des sobres heures de recueillement encore aujourd'hui célébrées par les adeptes du Message du Graal, dans les cases "gourou" et "secte"?!!!... Ça n'a intrinsèquement aucune justification logique, intellectuellement acceptable, si ce n'est parfois celle sous-jacente de la lutte acharnée de certains chrétiens, notamment des catholiques, mais aussi des évangélistes (qui ont d'ailleurs, soit dit en passant, un peu la main mise sur certains organes de lutte contre les sectes... ;p ;) ), vis-à-vis de tout ce qu'ils pourraient considérer comme une concurrence déloyale dans le domaine de la croyance et de la foi!... Comme les faits, dérives et abus, le prouvent d'ailleurs bien souvent!!!... Bref!
Et pourquoi, après tout, ai-je pris le parti, en dépit du risque qu'on se fasse de mauvaises idées a priori, ne connaissant rien tout d'abord, d'afficher ces photos?... Tout simplement, parce qu'elles ont fuité et circulent déjà un peu partout sur le Web, pas forcément à bon escient, à cause de l'indiscrétion de quelques "alluminés" qui mettent cela en avant, avec force prêchi-prêcha prosélyte, voulant plus que tout, comme tout bon fanatique, plutôt que d'intérioriser le Message et de travailler sur eux-mêmes, convaincre et convertir les autres, parce que cela, au final, bien sûr, est tellement plus facile que de se convertir réellement soi-même en profondeur (- et c'est valable aussi pour moi le premier!... ;p -). Alors, autant reprendre cela à mon compte, dans ma façon de présenter les choses, pour en donner une autre représentation, un autre éclairage, le placer sous une autre lumière, plus justes, peut-être. Je reste toujours coi devant le fait que des éléments de réalité, qui ont l'air complètement sains, naturels, spontanés, normaux, banals, lorsqu'ils s'inscrivent dans la réalité concrète du quotidien, prennent des allures hallucinantes, avec un je-ne-sais-quoi d'étouffant, d'oppressant, proprement caractéristique de ce qui nous fait décrocher de la réalité, d'une façon extrêmement malsaine et dommageable, lorsqu'ils sont sortis de leur contexte, de leur cadre et de leur continuum espace-temps.
Re-Bref! On ne crie toujours à la "secte", finalement, que vis-à-vis des concurrents, surtout dans le domaine religieux. Les catholiques, quant à eux, seraient bien mal placés pour émettre la moindre critique. Il y a fort à parier que beaucoup de ceux qui ânonnent bêtement, stupidement, machinalement et mécaniquement le fait que Jésus était le Fils de Dieu, toutes les semaines à la messe le dimanche, seraient passés à l'époque devant lui sans même le reconnaître ni l'écouter, ni le suivre, trop occupés qu'ils auraient été à faire les zélateurs auprès des prêtres, des pharisiens, et de la religion officielle alors établie et reconnue, bien mieux ancrée dans le terrestre, le matériel et le quotidiennement connu. Bizarre tout de même qu'il faille autant de temps à l'être humain pour reconnaître ces choses! L'explication, cependant, en est toute simple, chacun qui lira et étudiera mon livre comme le Message du Graal, en reconnaîtra très facilement la cause: la paresse d'esprit et la soumission à l'intellect! Pour reconnaître en temps réel, il faut être vivace et vigilant spirituellement, intuitivement, au-delà des simples apparences et formes extérieures, pour ressentir et éprouver intérieurement la dimension véritablement spirituelle de la réalité, au moment où l'occasion d'un contact, d'une rencontre ou d'une confrontation se présente. Si l'être humain n'est pas éveillé spirituellement, s'il reste attaché à la matière, à son ego, aux valeurs périssables de ce monde, au "veau d'or" du matérialisme, non seulement, il ne pourra pas parvenir à la reconnaissance ni à une prise de conscience, mais il y a fort à parier que, par son attitude et son comportement, il devienne rapidement une gêne, voire une entrave, et serve même de pont aux ténèbres pour nuire à l'Envoyé de la Lumière! Il en va toujours ainsi. Il en a toujours été ainsi, avec tous les Envoyés de la Lumière, petits ou grands. Et ensuite, l'intellect humain s'en empare et en fait un dogme, une religion, une institution terrestre bien établie, dans des vues uniquement matérialistes. Il est facile, alors, quand il n'y a pas d'enjeu crucial et que ça n'implique pas d'engagement fort dans le réel, de proclamer tout et n'importe quoi, lorsque ça reste purement intellectuel et abstrait, théorique, sans que cela soit suivi des faits, ni de la moindre cohérence, dans l'être, le penser, dire et agir.
Et j'en viens ainsi seulement à mon deuxièmement, fondamental: Maintenant que Abd-ru-shin n'est plus incarné sur Terre, finalement, qu'est-ce que ça peut faire? Combien y a-t-il de "cathos" qui proclament le fait que Jésus était le Fils de Dieu et qui participent à la "communion", sans que cela ne déteigne sur eux, jusqu'aux tréfonds de leur âme, pour les rendre meilleurs humainement?!... Combien y a-t-il par ailleurs de gens complètement athées (en tout cas, officiellement, selon eux) qui, finalement, eux, mettent réellement en pratique le Message d'Amour du Christ au quotidien dans leur rapport aux autres?!... Donc, je dirais, moi, qu'aujourd'hui: on s'en fiche! ;p On s'en fiche, au final, si les êtres humains reconnaissent ou non Abd-ru-shin comme le Fils de l'Homme, peuvent encore parvenir aujourd'hui à cette reconnaissance. Au vu des exigences de leur évolution spirituelle, dans le devenir-humain, conformément à l'ordre de l'Univers, du Cosmos tout entier, ils ont déjà fort à faire avec eux-mêmes. Et, en cela, seules comptent les précieuses connaissances que Abd-ru-shin nous apportent sur la Création! Celui qui s'en pénètre intuitivement réalisera qu'elles ne peuvent provenir que d'Un Plus-Haut, Plus-Savant, car elles nous permettent réellement de comprendre la Vie, de lire dans le grand Livre de la Vie, en tirant le meilleur parti de nos expériences vécues, en les considérant de la bonne manière, en les interprétant correctement, de façon à pouvoir y puiser un réel profit spirituel intérieur, pérenne et durable, tout simplement grâce à la connaissance infiniment précieuse des rapports, du haut vers le bas, entre nous et ce qui se trouve au-delà de nos propres limites humaines terrestres, de tout ce qui doit échapper à nos capacités de compréhension comme de perception. Enfin, c'est même aujourd'hui l'inverse: si, à l'époque, c'était la Parole, le Message, qui devait éventuellement conduire vers le Fils de l'Homme incarné sur Terre, en vue de quelconques accomplissements terrestres désormais complètement dépassés, puisque tout cela a lamentablement capoté à cause des impardonnables déchéance et faillite spirituelles de l'humanité; à l'heure actuelle, ce serait plutôt l'inverse, la proclamation du Fils de l'Homme pourrait attirer l'attention de bien des êtres humains sur la Parole, le Message de ce dernier, et pour leur propre salut uniquement, afin de favoriser leur propre évolution spirituelle, personnelle et individuelle, libre et indépendante…
Quant à la notion de "Fils de l'Homme", troisièmement et dernièrement, eh bien, un peu de culture religieuse, sur des bases judéo-chrétiennes (mais pas seulement…), permet de mieux saisir aussi cette notion, cette révélation, cette incroyable promesse. Abd-ru-shin a déjà écrit là-dessus, et j'en dis aussi suffisamment de choses dans mon livre pour faire le lien entre tous les aspects et que cela, même rétrospectivement, a posteriori, soit enfin réellement correctement compris comme il se doit. Mais, pour celle ou celui qui voudrait encore faire quelques recherches et approfondir le sujet, qu'il soit dit cependant que la figure du Fils de l'Homme fait un avec celle du Messie tant attendu par les juifs, dont il est question dans l'Ancien Testament de la Bible, dont on trouve des traces par-ci par-là. Elle se confond de même également avec différentes figures eschatologiques rédemptrices bien connues, révélées, annoncées dans différentes prophéties, au sein de diverses traditions religieuses, mais demeurées mal comprises, bien souvent mal interprétées, voire détournées et instrumentalisées: le Saoshyant dans le Zoroastrisme; le Mahdi dans l'Islam; le Bouddha Maitreya dans le Bouddhisme; le Personnage Supérieur, l'Esprit Universel de Vérité, auquel il est fait référence, à vrai dire, dans la Bhagavad-Gita, imprégnée de l'enseignement - ainsi seulement partiellement restitué - de Krishna, qui ne s'est en réalité jamais présenté comme l'avatar du dieu Vishnou, mais comme le messager de ce Plus-Haut, etc.
Mais c'est dans la Bible, dans le Nouveau Testament surtout, mais aussi un peu dans l'Ancien Testament, qu'on en apprend le plus à son sujet… A condition, toutefois, de ne pas commettre la grave erreur partout répandue: toute tradition affirmant que Jésus se désignait lui-même ainsi est fausse!! Bien des fois il rabroua ses disciples parce qu'ils ne le comprenaient pas, ne pouvaient pas porter, c'est-à-dire "com-prendre" (= "prendre avec"), ce qu'il avait à leur enseigner. C'est d'eux uniquement que provient cette confusion, imprégnés qu'ils étaient déjà à l'époque des attentes de leur peuple quant à l'accomplissement des anciennes prophéties concernant le Messie, Imanuel, "Dieu avec nous", le "Roi des rois". Pourtant, Jésus a également maintes fois répété aussi que son Royaume n'était pas de ce monde et qu'il s'en retournait définitivement au Père, vers le Père et dans le Père. Ainsi, lorsque Jésus parlait de la venue, seulement à venir, du Fils de l'Homme ("Mais quand le Fils de l'Homme viendra…"), il n'en parlait toujours qu'à la troisième personne! Cela n'a rien à voir avec ce qui l'attendait, lui, à Jérusalem! Ce sont ses propres disciples, plus tard, lorsqu'ils essayèrent de rassembler et de mettre en ordre tous les témoignages existants pour les consigner par écrit, qui, parfois, prirent des libertés selon leur façon d'interpréter les choses et livrèrent ça à la postérité, en toute bonne foi, tel qu'ils se le représentaient eux-mêmes. De cela, plus tard encore, d'autres êtres humains qui n'y connaissaient rien, après force disputes théologiques et polémiques intellectuelles, érigèrent certaines de ces erreurs d'interprétation sur des choses qu'ils ne comprenaient pas du tout, en dogmes rigides, purement et simplement faux, où manquent non seulement la vie véritable, mais même la logique et la cohérence. L'erreur ne provient toujours que des êtres humains!
Par exemple, entre autres passages:
Concernant l'origine de l'expression "Fils de l'Homme", synonyme, en fait, d'Envoyé issu directement de Dieu ou "Fils de Dieu", mais ayant une apparence d'homme, d'être humain, né dans la chair:
"Voici, venant sur les nuées du ciel, comme un fils d'homme. Il s'avança jusqu'à l'Ancien et fut conduit en Sa présence. A lui fut conféré empire, honneur et royaume, et tous peuples, nations et langues le servirent. Son empire est un empire éternel qui ne passera point, et son royaume ne sera point détruit."
Daniel (chapitre 4, versets 13-14)
Ce vis-à-vis de quoi il ne faut pas oublier:
"Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus."
Jean (chapitre 18, verset 36)
Puis, dans les Evangiles synoptiques, comme celui de Matthieu:
Chapitre 24
"Et Jésus leur répondit: Prenez garde qu'on ne vous abuse. Car il en viendra beaucoup sous mon nom, qui diront: 'C'est moi le Christ', et ils abuseront bien des gens. Vous aurez aussi à entendre parler de guerres et de rumeurs de guerres…" (versets 4-6)
"Des faux prophètes surgiront nombreux et abuseront bien des gens. Par suite de l'iniquité croissante, l'Amour se refroidira chez le grand nombre." (versets 11-12)
"Il surgira, en effet, des faux Christs et des faux prophètes, qui produiront de grands signes et des prodiges, au point d'abuser, s'il était possible, même les élus." (verset 24)
"Comme l'éclair, en effet, part du levant et brille jusqu'au couchant, ainsi en sera-t-il de l'avènement du Fils de l'Homme. Où que soit le cadavre, là se rassembleront les vautours." (versets 27-28)
[Autrement dit, précisément là où se trouve le Fils de l'Homme, là aussi se retrouveront les faux guides et les faux prophètes, les leadeurs "charismatiques" et "providentiels", usurpateurs et manipulateurs, qu'ils appartiennent d'ailleurs au domaine politique ou bien encore à une religion ou une tradition spirituelle reconnue, établie ou pas, ainsi que les bandits de grand chemin sur le plan spirituel…]
"Et alors apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l'Homme; et alors toutes les races de la terre se frapperont la poitrine; et l'on verra le Fils de l'Homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire. Et il enverra ses anges avec une trompette sonore, pour rassembler ses élus des quatre vents, des extrémités des cieux à leurs extrémités." (versets 30-31)
Chapitre 25
"Quand le Fils de l'Homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire. Devant lui seront rassemblées toutes les nations, et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des boucs." (versets 31-32)
Car, oui, comme l'explique Abd-ru-shin lui-même, il ne faut pas confondre la venue du Fils de l'Homme sur les nuées, c'est-à-dire sur les plans et aux niveaux spirituels, subtils et énergétiques seulement, pour l'accomplissement du "Jugement dernier", le grand "Virage des Mondes", allant de pair avec cette fameuse "montée des énergies" actuellement observée, processus totalement auto-actif, naturel et indépendant (voir mon site), et prévue donc de tous temps, de celle, au préalable, dans la chair et le sang, par l'incarnation matérielle-terrestre, avec toutes les expériences vécues initiatrices et formatrices nécessaires, à la demande du Christ Jésus lui-même, l'Amour de Dieu, après sa crucifixion et sa mort, en un acte de grâce insigne, afin d'annoncer encore une dernière fois avant l'heure fatidique la Parole de Vérité pour le salut des êtres humains, afin qu'ils puissent plus facilement s'affranchir de leurs liens, chaînes, entraves, s'élever vers le haut, vers les hauteurs lumineuses du Royaume Purement-Spirituel uniquement, vers la Lumière, en parfaisant ainsi leur propre évolution spirituelle-humaine, individuelle et personnelle, libre, consciente et indépendante.
Mais c'est surtout dans l'Evangile de Jean que l'on trouve les éléments les plus intéressants et pertinents:
Chapitre 14
"Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements; et je prierai le Père et il vous donnera un AUTRE Paraclet [= "défenseur", "intercesseur", "consolateur" - c'est-à-dire, aussi, donc, un autre consolateur, comme Jésus en fut un, et ceci dans la chair et dans le sang, par le biais d'une véritable incarnation terrestre!... -], pour qu'il soit avec vous à jamais, l'Esprit de Vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu'il ne le voit pas ni ne le reconnaît. Vous, vous le connaissez, parce qu'il demeure auprès de vous et qu'il est en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins. Je viendrai vers vous." (versets 15-18)
"Mais le Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit." (verset 26)
Chapitre 15
"Lorsque viendra le Paraclet, que je vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de Vérité, qui vient du Père, il me rendra témoignage." (verset 26)
Chapitre 16
"Cependant je vous dis la vérité: c'est votre intérêt que je parte; car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous; mais si je pars, je vous l'enverrai. Et lui, une fois venu, il établira la culpabilité du monde en fait de péché, en fait de justice et en fait de jugement: de péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; de justice, parce que je vais vers le Père et que vous ne me verrez plus [et donc que ce n'est pas Jésus lui-même qui reviendra par l'incarnation dans la chair et dans le sang!...]; de jugement, parce que le Prince de ce monde [et avec lui, le matérialisme et la société de consommation… ;) ] est jugé.
J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas le porter [le comprendre…] à présent. Mais quand il viendra, lui, l'Esprit de Vérité, il vous introduira dans la Vérité tout entière; car il ne parlera pas de lui-même, mais ce qu'il entendra, il le dira et il vous dévoilera les choses à venir. Lui me glorifiera, car c'est de mon bien qu'il recevra et il vous le dévoilera." (versets 7-14)
Et enfin, bien évidemment, dans l'Apocalypse:
Chapitre 1
"… je vis 7 candélabres d'or, et, au milieu des candélabres, comme un fils d'homme revêtu d'une longue robe serrée à la taille par une ceinture en or. Sa tête, avec ses cheveux blancs, est comme de la laine blanche, comme de la neige, ses yeux comme une flamme ardente, ses pieds pareils à de l'airain précieux que l'on aurait purifié au creuset, sa voix comme la voix des grandes eaux. Dans sa main droite il a 7 étoiles, et de sa bouche sort une épée acérée, à double tranchant; et son visage, c'est comme le soleil qui brille dans tout son éclat." (versets 12-16)
Et ainsi de suite… Mais… Que celui qui a des oreilles entende! Et comprenne qui pourra!... ;) ;p
Ce face à quoi il ne faut pas non plus oublier:
"Quant à vous qui, tranquillement, attendez l'accomplissement des hautes prophéties, vous qui comptez sur elles, ne vous y trompez pas! Là où l'on n'agit pas, la meilleure prophétie ne peut pas s'accomplir! L' "attendre", lui-même, place un verrou devant la possibilité d'accomplissement."
Abd-ru-shin, Message du Graal, Exposé n°83 "Appelé", grande édition de 1931.
Ainsi que:
"Un déploiement d'une grandeur inconcevable par des êtres humains a, pour le Jugement actuel, été requis. Toutefois, il travaille précisément, afin que, en réalité, aucun retard n'intervienne … jusqu'aux points où le vouloir humain doit coopérer. Les êtres humains uniquement cherchent, constamment, avec une folle obstination, à se tenir à l'extérieur de tout accomplissement, ou, même, perturbant et entravant hostilement, à se placer en travers du chemin…, en une vanité qui lie à la Terre.
Fort heureusement, après la grande faillite des êtres humains, lors de l'époque terrestre du Fils de Dieu, il en fut alors tenu compte. Les êtres humains ne peuvent, par leur faillite, que rendre plus difficile le chemin terrestre du Fils de l'Homme jusqu'à un certain moment, de telle sorte qu'il doive pérégriner sur des chemins secondaires, faire des détours, mais ils ne peuvent pas empêcher l'événement voulu de Dieu ou même en modifier, de quelque manière, l'issue prévue à l'avance; car, à eux, l'arrière-plan des ténèbres, dispensant de la force pour leurs folies, est déjà retiré, tandis que les murs de leur activité d'intellect, derrière lesquels, prenant encore abri, ils décochent leurs flèches empoisonnées, s'effondreront rapidement sous la pression de la pénétrante Lumière. Alors cela s'écroule sur eux et aucune grâce ne doit leur être accordée, après tout le mal que leur mentalité, toujours à nouveau, de funeste manière produisit. Ainsi le jour que les aspirants-à-la-Lumière attendent ardemment, n'arrive pas une heure plus tard qu'il ne le doit."
Abd-ru-shin, Message du Graal, Tome II, Exposé n°46 "Descends de la croix!", édition posthume de dernière main en 3 tomes de 1949-1951.
Quant à la preuve et à la pure reconnaissance de Abd-ru-shin en tant que le Fils de l'Homme Imanuel, voici ce qu'en dit Abd-ru-shin lui même:
"Là repose le Jugement: les êtres humains eux-mêmes ne sont plus capables d'accueillir la dernière Grâce de Dieu! Et tous les êtres humains paresseux en esprit, qui seront tombés comme inaptes devant le Jugement, vont demander:
"Comment Abdruschin-Imanuel peut-il prouver qu'il est le Fils de l'Homme?"
Cependant, seuls les êtres humains paresseux en esprit questionneront ainsi ou de semblable manière, ceux qui ne veulent pas fournir eux-mêmes l'effort nécessaire à leur salut. C'est bien leur méfiance qui les gouverne! Ils en sont les esclaves sans espoir de salut. Quant à rechercher eux-mêmes dans la Parole par une sérieuse activité de l'esprit - et pas seulement de l'intellect -, cela ils ne le peuvent plus. Pour cela, ils sont déjà trop engourdis dans leur esprit. Mais, aux paresseux en esprit, la Parole de Vie, la Parole Vivante, qui, pour pouvoir être accueillie, exige aussi la vie, ne peut rien apporter et n'apportera rien, conformément à une inflexible Loi de Dieu! Car celui qui n'y recherche pas sérieusement les valeurs n'y trouvera rien. Mais celui qui cherche, trouve!
Le Message contient et donne tout. Il est inépuisable pour l'esprit humain. L'être humain le plus simple de même que l'érudit le plus important peuvent y trouver ce qu'ils cherchent. Il n'est rien dans la Création qu'ils ne puissent trouver et reconnaître dans ce Message, aussitôt qu'ils sont capables, en eux-mêmes, d'en recevoir les valeurs.
Même le savoir humain le plus grand acquis jusqu'ici peut encore s'y étendre, sans jamais se heurter à une frontière.
[...]
Celui qui lit la Parole de mon Message avec sérieux et sans présomption, et qui donc y cherche véritablement, y trouve également toute connaissance pour lui-même et ne demande plus: "Comment Imanuel peut-il prouver qu'il est le Fils de l'Homme?"."
"C'est ainsi que, jadis, ils s'approchèrent de Jésus, alors qu'ils l'avaient déjà cloué à la croix, et qu'ils exigèrent de lui: "Si tu es le Fils de Dieu, aide-toi toi-même et descends de la croix!".
C'est donc ainsi qu'il devait prouver encore une fois qu'il était le Fils de Dieu. Mais d'autres êtres humains auraient alors toujours à nouveau exigé de nouvelles preuves pour vouloir croire à sa mission ou en être convaincus. Leurs désirs se seraient alors multipliés à l'infini et, en définitive, malgré cela, personne ne se serait ressaisi pour y croire réellement.
[...]
Quant aux paroles que Jésus prononça et enseigna, ils ne voulurent y penser qu'en second lieu et ne fournirent d'efforts pour elles que lorsqu'ils eurent recueilli auparavant d'autres preuves. En vue de fournir lui-même un effort, l'être humain ne veut toujours s'y résoudre qu'en dernier lieu. Il le diffère pour ne jamais l'accomplir, puisque, en définitive, cela ne survient, chez lui, pas du tout volontairement.
Et c'est là que réside pour lui sa faiblesse, porteuse de mort! Car c'est sur ce point que le Jugement se déclenche maintenant.
Je vous le dis: la Parole, le Message que j'ai apporté, est la preuve, une preuve comme il ne peut en être donné de meilleure ni de plus convaincante, pour tous les esprits humains!"
Abd-ru-shin, Résonances au Message du Graal, Tome I,
Exposé n°56 "Et lorsque l'humanité questionnera...".
Et, enfin, quant au processus lui-même, qui se déroule inexorablement à travers le Cosmos, que le Fils de l'Homme soit incarné sur Terre ou qu'il se tienne "dans les nuées", c'est-à-dire sur les plans purement-spirituels, au-dessus de la Post-Création, de la Matérialité tout entière:
"Que, maintenant, les êtres humains malgré leur prétendu progrès dans le savoir et dans le pouvoir, ne soient pas encore devenus différents, qu'ils se tiennent encore là où jadis ils se trouvaient, ils le montrent lorsque, aujourd'hui, de nouveau, ils s'écrient: "S'il est le Fils de l'Homme, alors il peut apporter les catastrophes qui sont annoncées, aussitôt qu'il le veut!". Cela, ils le présupposent comme évident. Mais cela veut dire, en d'autres mots: "S'il ne le peut pas, alors il n'est pas le Fils de l'Homme!".
[...]
Si le Fils de Dieu dut se soumettre à la Volonté de Dieu, lors de son incarnation dans la Création, alors le Fils de l'Homme ne peut évidemment pas non plus se tenir au-dessus de ces lois. Un se-tenir-au-dessus-des-lois n'est, dans la Création, absolument pas possible. Celui qui entre dans la Création se tient, de ce fait, aussi, sous la Loi de la Volonté Divine, qui ne se modifie jamais.
[...]
Ainsi, le Fils de l'Homme ne peut pas non plus, en étendant sa main, provoquer des catastrophes qui doivent immédiatement se répercuter. Ce serait agir contre les lois de la Nature existantes, impossibles à modifier. Le Fils de l'Homme, en tant que Serviteur de Dieu, envoie la Volonté Divine, la Force Divine, vers l'extérieur, aux forces fondamentales particulières et celles-ci suivent alors la nouvelle direction qui leur a ainsi été donnée par la Force Divine régnante. Alors, elles se répercutent dans cette direction ordonnée, mais de façon exactement correspondante à leurs lois partielles, qu'elles ne peuvent pas contourner. Certes, intervient la plus grande accélération, mais celle-ci demeure, aussi, toujours liée aux possibilités."
Abd-ru-shin, Message du Graal, Exposé n°56 "Descends de la croix!",
grande édition de 1931.
Voilà donc ce qu'il en est de cette prophétie et de cet accomplissement du Fils de l'Homme, qui s'est incarné en Oskar Ernst Bernhardt / Abd-ru-shin, et qui devaient s'accomplir par lui! Le fait que cela n'ait pas eu lieu comme prévu à l'origine et promis à l'humanité de la Terre depuis des lustres tient uniquement à la faillite de cette dernière! Les êtres humains en général peuvent se monter le bourrichon autant qu'ils veulent avec tous leurs délires se-voulant-bien, de développement personnel et d'amour inconditionnel, d'évolution spirituelle, de cheminement vers la Conscience et la Sagesse, de quête de la Vérité, il n'en demeure pas moins qu'ils ont objectivement failli spirituellement quant à leur appel, mission, vocation fondamentaux en tant qu'esprits humains, en ne reconnaissant par l'Esprit, dont ils descendent pourtant, quelque part, et qui est venu vers eux! Et c'est peut-être pour cela aussi que la plupart des gens ne veulent rien savoir du Message du Graal ni de Abd-ru-shin, parce que, inconsciemment, cela les renvoie à cette culpabilité fondamentale: leur esprit, intérieurement, lui, le sait bien, pourtant; mais ils ne veulent pas l'entendre, ni l'écouter!!! Et ils se coupent ainsi de leur véritable humanité... ainsi que de toute possibilité de connexion au Spirituel véritable, et, plus loin, plus haut, à l'authentique Sacré!...
Et maintenant, qu'en est-il, de l'avenir? Eh bien, à dire vrai, honnêtement, je n'en sais rien! Je ne mentirai pas sur ce point-là, mais j'exprimerai simplement mon sentiment. Certains "alluminés" parmi les adeptes du Message du Graal attendent fermement, comme j'y ai déjà fait allusion, un retour de Abd-ru-shin, sur le plan terrestre, donc via l'incarnation, dans la chair et dans le sang. Pour ma part, non, je ne pense pas. Je crois que ces derniers sont en réalité trop ignorants des réalités spirituelles, sont proprement incapables d'en mesurer l'ampleur, pour savoir exactement ce que cela implique, nécessite, qui avait pourtant été soigneusement préparé, et qui a cependant été rompu, brisé, qui a tout simplement foiré, disons-le carrément, à cause des êtres humains eux-mêmes. L'événement, sur les plans et aux niveaux spirituels, subtils, énergétiques, n'en est pas moins inexorablement en cours. Quant à la présence d'un Guide véritablement d'origine et de nature divines sur Terre, oui, cela aurait pu s'accomplir, mais maintenant, c'est trop tard, c'est fichu, selon moi, jamais plus les êtres humains n'auront l'occasion de côtoyer ainsi directement le Divin sur Terre, dans les conditions d'une telle proximité, puisqu'ils ne s'en sont déjà pas, plusieurs fois (trois, en tout et pour tout!!!...), montrés dignes! Ainsi, ce qu'évoque cette merveilleuse chanson d'Enya "O come, o come, Emmanuel", reprenant un chant traditionnel chrétien, JAMAIS, vous, les êtres humains de la Terre (- encore une fois, selon moi, d'après mon sentiment, mais, en définitive, je n'en sais rien, peut-être, oui, aussi, puis-je me tromper, je laisse toujours ouverte la porte au doute sain et constructif… -), ne pourrez plus l'expérimenter ni avoir la joie, l'incroyable félicité de le vivre, d'où la peine qui s'appesantit, par votre faute uniquement, sur le monde!!!... Vous, les êtres humains de la Terre, par votre manque, voire votre absence d'éveil spirituel réel et d'authentique aspiration vers la Lumière et le Bien, vous vous privez de toute joie véritable! Par ailleurs, plusieurs fois, vous avez eu l'occasion d'être guidés. A chaque fois, vous avez fait fausse route et vous avez, globalement, majoritairement, failli. Qu'il se soit agi, par exemple, de Moïse, avec les Dix Commandements, les Tables de la Loi, Aaron, le veau d'or, etc., ou bien de Jésus lui-même, le Christ, le Fils de Dieu, l'Amour Divin incarné, ou encore de Abd-ru-shin / Imanuel, le Fils de l'Homme, le Paraclet, ou bien même de chacun des petits ou grands "apporteurs-de-Vérité", préparateurs-du-Chemin et dispensateurs-de-Sagesse. Finalement, depuis la Lumière, tout a été ré-évalué, et il a été considéré que cela ne vous réussissait pas du tout, à cause de votre défaillance spirituelle-humaine, de votre inextricable paresse d'esprit, de votre fonctionnement d'animal de meute bassement sectaire. Vous avez cependant désormais TOUT en main, toutes les pièces du puzzle, à travers tous les éléments de sagesse et vérité parvenus sur Terre; il vous faut désormais apprendre tout seul, par vous-mêmes, sans attendre ni compter sur aucun guide, messie, gourou, leadeur "charismatique" et "providentiel", chef de meute, à suivre bêtement, stupidement, car le but essentiel et fondamental, l'enjeu primordial, même, de votre existence, c'est le développement / déploiement de votre conscience, et ainsi de la plus pure et mature autonomie, liberté, indépendance, responsabilité, dans l'absolue conscience de soi, et dans la conscience de faire partie intégrante d'un tout, du grand Tout! Autre chose, vous ne pouvez pas l'attendre, encore moins l'exiger. Et, maintenant, cela retombe sur vous, et sur nous tous confondus, malheureusement, qui sommes ici-bas, et il nous en faut faire l'expérience, jusqu'au bout, jusqu'à la lie!
Comment je suis arrivé à la reconnaissance du fait que
Abdruschin (Oskar Ernst Bernhardt) est le Fils de l’Homme
Par Daniel Swarovski
« Sa Parole transcrite dans le Message du Graal « Dans la Lumière de la Vérité » irradie force et clarté comme je ne les ai jamais trouvées nulle part ailleurs de cette manière. Déjà, les deux exposés dissertations d’un cahier spécial (spécimen) que je lus en l’année 1934 me remuèrent tant que je ressentis immédiatement un fort contact s’établir entre moi et l’Enseignement et qui alla en s’affermissant toujours davantage alors que je continuais à pénétrer l’Enseignement par la lecture et plus tard par l’audition. Ce contact s’établit sans la connaissance personnelle d’Abdruschin, mais c’est précisément en faisant la connaissance personnelle du porteur du Message du Graal qu’il fut toujours plus affermi et vivifié.
Je me tiens dans la vie – du moins, je le pense – avec les yeux ouverts. J’estime être un bon observateur et aussi pour établi que ma recherche de la Vérité est sérieuse et authentique. Ce fut le cas déjà dès ma plus tendre enfance. Ce fut précisément cette quête – qui dura longtemps – qui, à proprement parler, me fit reconnaître aussi vite que j’avais trouvé le juste lorsque j’entrais en contact avec le Message du Graal.
Lorsque je fus immédiatement touché par l’Enseignement et plus tard par Abdruschin lui-même, je ne me dispensais pas pour autant d’observer et de chercher. En outre, je conservais mon bon sens critique, car, déjà dès ma jeunesse, je ne voulais rien croire dont je ne puisse être convaincu. Que la Parole du Message du Graal était la Vérité et qu’elle m’ait beaucoup donné intérieurement, ceci était déjà établi sans aucun doute. Cependant, il y avait une chose en face de laquelle je demeurais sceptique, c’était l’affirmation de Abdruschin, en effet, selon laquelle il était le Fils de l’Homme et que, de ce fait, la Force issue de Dieu Lui-même agissait en lui. Dieu est pourtant Tout, ou bien tout ce qui est créé est, en dernière extrémité, issu de Dieu le Créateur. Ceci pour moi coulait de source de façon évidente et c’était aussi en accord avec le Message du Graal. Mais qu’un être humain sur cette Terre puisse porter en lui plus de Divin que le restant des autres êtres humains me paraissait incompréhensible de toutes les manières. Pour cette raison, je ne pouvais pas non plus reconnaître Jésus comme le Fils de Dieu ou seulement dans la mesure où nous les êtres humains avons le droit de nous considérer en tant que fils de Dieu. C’est pourquoi Jésus était seulement pour moi un être humain idéal – mais seulement un être humain – et non un Dieu, que je ne pouvais pas du tout me représenter comme habitant dans un être humain ; un être humain peut pourtant être toujours considéré comme une minuscule partie de la Création Divine infinie. Une autre conception m’apparaissait comme une dépréciation de la sublime Divinité.
Il n’y avait que cela que je ne comprenais pas au début, jusqu’à ce qu’il arrivât ce qui suit :
C’était quelques mois après que j’ai personnellement fait la connaissance de Abdruschin, alors que je réfléchissais, une fois de plus, à cette question. Je vis en esprit Abdruschin en tant que personnalité devant moi. Qu’est-ce qui le différenciait des autres êtres humains ? Il agissait avec noblesse dans sa simplicité et son équilibre perceptibles de façon inhabituelle ; il était rayonnant, vivant et spirituel, et son être était entouré d’un naturel tellement dépourvu de contrainte que l’on devait absolument bien se sentir dans sa proximité, en particulier s’il – ce que je pus expérimenter le plus souvent – montrait son sens de la gaieté et de l’humour. Toutefois, tout ceci ne pouvait pas constituer une preuve de son origine divine. Et, sans doute, je ne pouvais pas non plus trouver un signe qui soit un motif pour qu’il ne puisse pas l’être.
Alors, puisque Abdruschin, dans sa manière de se donner, dans ses relations avec moi – ainsi que je l’observais – et aussi avec les autres, n’attendait ou n’exigeait en aucune manière qu’une vénération (divine) particulière lui soit accordée, qu’au contraire il n’était même pas notoire qu’il fréquentait de préférence ces êtres humains qui se donnaient en face de lui sans contrainte et de façon naturelle, j’en arrivais, dans ma réflexion, à la conclusion qu’il était à proprement parler dépourvu de sens de réfléchir sur ce sujet. Ce que Dieu veut de nous les êtres humains est pourtant – et cela le Message du Graal le confirme pleinement et entièrement – que nous nous présentions dans sa puissante Création en tant que promoteurs de son œuvre d’amour à l’égard de toutes les autres créatures, et que nous agissions en tant qu’aides remplis d’amour.
« N’inflige aucune souffrance à tes prochains pour satisfaire une convoitise personnelle, mais promeus tout le bien et le noble de toutes tes forces. » Ceci est, en effet, également le ton fondamental du Message du Graal, qui est ainsi en accord avec la puissante Volonté du Créateur déposée dans la Création.
« Je me tiens sous la puissante Volonté de Dieu, Qui Se tient au-dessus de tout, indépendamment de la question de savoir si Abdruschin est ou non le Fils de l’Homme et, par là-même, un Envoyé de Dieu », était ma conclusion. « Si j’accomplis les commandements de Dieu, je fais toutefois ce qu’il y a de mieux et ce que je peux faire pour apporter ma contribution, et cela doit aussi être juste que Abdruschin soit ou non la Volonté Divine incarnée sur Terre ! » Ce raisonnement s’imposait à moi pour une autre raison : j’observais, en effet, sur le Vomperberg, que tous ceux qui voulaient suivre Abdruschin n’avaient pas envers lui l’attitude juste. Ainsi plus d’un le considérait, selon mon opinion, d’une façon trop terre-à-terre. Ils le considérait comme leur guide qu’ils voulaient servir et à qui ils voulaient plaire, sans avoir pour autant en leur for intérieur la juste attitude qui devait se manifester envers Dieu et Sa Volonté, et cela bien que le Message du Graal, l’exigeait d’eux. (Je comprenais alors fort bien que Abdruschin se voyait, par conséquent, très souvent, dans l’obligation de réprimander les gens de la Montagne.) Cette faute, je ne voulais pas aussi la commettre.
Tandis que je développais ces idées, je me sentais avec mon aspiration intime dans la puissante Création Divine. Je voyais l’immensité du monde stellaire ; le fait objectif de l’existence de si nombreuses expressions de la Vie ; rien que les êtres vivants terrestrement visibles qui se manifestent sur la Terre en plusieurs centaines de milliers d’espèces dépassent mon imagination. Mais qu’y a-t-il encore outre cela ? C’est justement à ce sujet que le Message du Graal m’a ouvert les yeux. Tout à coup je me vis moi-même en tant que créature, en tant que créature de Dieu et, avec une puissance primitive, je ressentis en moi l’Amour Divin qu’Il a pour toutes les créatures et avec lequel Il m’a aussi offert la possibilité de l’évolution. Merci, mille fois merci que de pouvoir exister dans cette Création ! Soudain, je me suis trouvé dans un courant de force de première puissance que je sentais venir d’en-haut et qui se déversait, infiniment bienfaisant, en mon être intime et qui me remplissait tellement, c’était comme s’il voulait me faire éclater.
La joie de la découverte, cette joie du pressentiment de la proximité de Dieu et de la liaison avec Lui, me remplissait et, dans cette vibration, se plaçait tout à fait à l’arrière-plan mon souci à l’égard de la reconnaissance du Fils de l’Homme. Le jour suivant, alors que je gagnais le Vomperberg en voiture et que j’arrivais auprès de Abdruschin – toujours conscient de ma liaison avec la Force –, sa première parole fut :
« Monsieur Swarovski, vous pouvez toujours rayonner ainsi ! »
Ainsi il me confirmait, sans que je lui en ai parlé, que j’étais sur le bon chemin. Mais il n’y avait pas que cela, à partir de cet instant, je sus, issu du savoir le plus intime, qui il était.
Chacun pourra comprendre que cela m’a donné un grand essor et m’a engagé à pénétrer bien plus que jusqu’ici tout ce qu’il nous offrait, plein d’amour. (Toute cette joie intime fut, à vrai dire, troublée, parce que je dus reconnaître que seulement peu d’êtres humains peuvent accéder à ces connaissances.)
Toutefois, à partir de ce moment-là, les grandes Fêtes du Graal furent pour moi des expériences vécues inoubliables, qui me saisirent au plus profond de moi-même. L’intuition de la liaison avec Dieu me comblait de félicité et continuait toujours d’agir longtemps dans ma vie quotidienne.
Au cours de chacune des neuf Fêtes auxquelles j’ai assisté en sa présence de 1935 à 1936, le Seigneur a toujours prononcé lui-même l’exposé. Lors des trois dernières [en 1937], il se produisit alors que, pendant son exposé, je voyais apparaître au-dessus de sa tête la Croix Rayonnante à branches égales avec les rayons blancs éblouissants la traversant. Ce rayonnement n’était pas régulier, mais l’intensité de celui-ci se modifiait pendant son exposé (semblable au flamboiement d’une lampe à souder électrique) et paraissait être, de quelque manière, en rapport avec les paroles prononcées. Je ne suis pas clairvoyant et je n’ai non plus de facultés médiales et je fus donc d’autant plus surpris par ce flamboiement intensif. Bientôt, cependant, je le trouvais naturel. Pendant des années entières, je n’ai parlé de cela à personne, pas même avec le Seigneur. Ceci ne me paraissait pas nécessaire, puisqu’il n’est que trop évident que la Croix Rayonnante à branches égales, que virent les disciples auprès du Fils de Dieu Jésus, doit être visible auprès du Fils de l’Homme Imanuel. Aujourd’hui, j’aimerais transmettre cela comme témoignage à tous ceux qui n’ont pas pu connaître personnellement le Seigneur. Je me chargerais d’une faute par omission si j’en privais plus longtemps mes semblables.
Peut-être mettra-t-on en doute de différents côtés mon expérience vécue. Je ne peux et ne veux l’empêcher. Pour moi, le fait objectif subsiste et chacun est libre de penser ce qu’il veut à ce sujet. Peut-être, et c’est le but de ma communication, plus d’un sera-t-il renforcé dans son engagement sur le chemin de la Lumière, car le Seigneur, non plus, ne voulait rien d’autre que nous aider à retrouver le chemin de la Lumière. Il nous le montre ! Nous n’avons qu’à le suivre ! »
Mai 1957
Daniel Swarovski